Toute l'Agriculture

Oubli de campagne

L'Agriculture est-elle la grande oubliée de la campagne? De la campagne électorale, bien sûr. Jusqu'à présent les différents candidats à l'élection présidentielle se sont assez peu exprimés sur le sujet. Gageons que cela changera à partir de samedi: le Salon de l'Agriculture aura droit à un véritable défilé donnant lieu à de belles photos et images à la télé. Mais cela ne suffit pas. Pas plus qu'il ne s'agit de caresser l'electorat agricole dans le sens du poil. Une élection présidentielle doit être l'occasion de poser les grands enjeux. Et l'Agriculture en est un: pour la fourniture d'une alimentation abondante et sûre, pour les multiples débouchés non-alimentaires, pour l'environnement, pour la valorisation du territoire, pour l'économie et l'emploi de notre pays. Bref, pour toute la population, donc pour les électeurs...

Nous sommes donc à l'écoute de celles et ceux qui se présentent à nos suffrages.

01 mars 2007 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)

Les peurs des Français

Selon l'Observatoire des risques sanitaires, 85% des Français pensent que le nombre des crises sanitaires va augmenter. La plus grande crainte concerne l'environnement mais le risque de pandémie n'est pas loin derrière. En ces temps de grippe aviaire médiatisée, il est clair que le sentiment de peur va croissant chez nos concitoyens. Pourtant, jamais autant de précautions n'ont été prises, jamais les règles n'ont été aussi strictes pour assurer la sécurité sanitaire, notamment dans l'alimentation. Paradoxe: plus les choses sont sûres, plus elles sont redoutées. Question d'information et d'explication, sans doute. Il y a beaucoup à faire encore en la matière.

18 février 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Une éducation à faire

Le "Train de la Terre", organisé par l'AFICAR, est à mi-parcours. Trop tôt pour établir un bilan, mais assez déjà pour retenir une indication: nos concitoyens sont surpris de constater ce que représentent et ce que leur apportent l'agriculture et la forêt. Parmi les centaines de visiteurs quotidiens de cette exposition itinérante, les plus émerveillés - le mot n'est pas trop fort- sont les jeunes, venus par classes entières découvrir une réalité qu'ils ne soupçonnaient pas. Il suffit de parcourir le "Train de la Terre" en les écoutant pour être convaincu que leur éducation sur l'agriculture et la forêt est toujours à faire. Merci aux enseignants qui y contribuent en emmenant leurs élèves à notre rencontre. C'est avec eux et grâce à eux que nous pouvons permettre aux jeunes des villes de mieux connaître les vérités rurales.

11 février 2007 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

Pour Dominique Le Bourgeois: il est effectivement tout à fait possible de me joindre via l'Aficar dont vous avez les coordonnées.

29 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Télévision

Destinée à faire la promotion de l'agriculture en général et du Salon en particulier, la chaîne de télévision "Terre d'Infos" va s'efforcer pendant trois mois (avant, pendant et après le Salon de l'Agriculture) d'améliorer l'information du grand public sur la question. Diffusée par divers canaux, elle s'efforcera de toucher le plus grand nombre. Il est évidemment souhaitable qu'elle réussisse. Mais il est également - et hautement - souhaitable que toutes les grandes chaînes de télévision profitent de la période du Salon, qui s'ouvre en mars et coïncide cette année avec la campagne présidentielle, pour présenter à l'antenne les vrais enjeux de l'Agriculture pour le présent et pour l'avenir. Sortir un peu du folklore pour aborder les grands problèmes, est trop demander aux intoxiqués de l'audimat?

29 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

En train

Un train,pourquoi un train? Pour aller au centre des villes, là où se trouvent des populations qui n'ont qu'une vague idée de ce que représentent l'agriculture et la forêt. Pour leur expliquer ce que représentent vraiment des filières qui répondent à tous leurs besoins tout au long de leur vie quotidienne. Pour "remettre les pendules à l'heure" et combattre les préjugés en montrant - de façon simple, pédagogique et ludique -  les mille et une facettes d'activités économiques mais avant tout humaines.

Depuis les trente et quelques années que la SNCF a lancé ses "trains expositions", plus de 230 ont sillonné la France. Mais jusqu'à présent aucun n'avait été consacré à l'agriculture ou à la forêt. Peut-être parce qu'on attendait dans les campagnes la visite des gens des villes pour leur expliquer ce qu'ils auraient dû savoir.

Cette lacune est sur le point d'être comblée et la démarche inverse est entreprise avec "le train de la Terre" qui circulera dans toutes les régions de l'hexagone du 1er au 22 février. Voilà une excellente occasion de dialogue au coeur du monde urbain. Ne la manquons pas. Venez tous avec...entrain. Et parlons-nous.

18 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

Pavé dans la mare

Quand on jette un pavé dans la mare, les ondes concentriques se propagent à la surface de l'eau en cercles de plus en plus larges.

Il en va ainsi après le pavé lancé dans un journal britannique par Mariann Fischer Boel, Commissaire européen en charge de l'agriculture, dont les propos n'en finissent pas de susciter de vives réactions. Pour mémoire, les déclarations incriminées portaient sur l'annonce d'une "augmentation des agriculteurs à mi-temps".

Il faut s'intéresser à tout ce que dit Mariann Fischer Boel qui développe au fil de ses interventions un discours certes cohérent mais pas rassurant pour tout le monde. Elle espère une généralisation rapide du "découplage" des aides alors que la France tient à ce qu'une partie de celles-ci restent liées à la production. Elle propose une "simplification tecnique'de la politique agricole commune" qui fait craindre à certains une mise à mal des organisations de marché. Elle affirme que "tout le monde sait qu'il y aura moins d'argent disponible", rappelant qu'en 2013 un nouveau cadre financier provoquera des restrictions budgétaires pour l'agriculture européenne.

Ce qui intrigue ou irrite, c'est la multiplication des déclarations au moment ou vont s'engager un examen (dit "de santé") et une réflexion concernant l'application de la politique agricole commune. N'est-ce pas une sorte de mise en condition pour, une fois encore, préparer les uns et les autres à un nouveau chambardement? Il faut toujours être attentif aux "petits coups" qui peuvent en préparer un grand.

Tout cela peut paraître affaire de spécialistes, éloignée des préoccupations du grand public? Il s'agit au contraire d'un vaste sujet de société. Car il y va de l'activité d'un secteur qui reste l'un des plus porteurs d'emplois et de l'équilibre de notre territoire.

09 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

La bonne année

L'annonce d'une hausse de 15% du revenu agricole en 2006 a suscité des réactions confirmant que certains Français étaient de plus en plus loin des réalités rurales.

Vous avez peut-être entendu, comme moi, des réflexions sur la progression du pouvoir d' achat moyen comparée aux 15% en question. Pour dissiper ce qui ressemble fort à un malentendu, il faut patiemment donner à nos concitoyens trois précisions.

D'abord, comme toute moyenne, ces 15% s'accompagnent de profondes disparités: certaines productions se portent bien tandis que d'autres connaissent une crise profonde. Par exemple, le revenu des producteurs de vin sans appellation s'est effondré (-34%).

Ensuite, la hausse de 2006 vient après des années de stagnation ou de baisse: en 2005 le revenu agricole avait chuté de 13%. L'augmentation constatée l'an dernier fait donc figure de rattrapage.

Enfin, sans entrer dans le détail des disparités et des situations critiques, il faut se réjouir de voir récompensés les efforts de femmes et d'hommes qui entreprennent,  investissent et travaillent dur. Et les Français qui s'inquiètent des délocalisations affectant des pans entiers de notre économie doivent se féliciter des résultats d'un secteur dont l'activité se répartit sur l'ensemble de notre territoire.

C'est donc l'ensemble du pays qui doit souhaiter à son agriculture, pour 2007, le redressement des productions en crise, et pour le reste une année dans la droite ligne de la précédente.

03 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

La bonne année

L'annonce d'une hausse de 15% du revenu agricole en 2006 a suscité des réactions confirmant que certains Français étaient de plus en plus loin des réalités rurales.

Vous avez peut-être entendu, comme moi, des réflexions sur la progression du pouvoir d' achat moyen comparée aux 15% en question. Pour dissiper ce qui ressemble fort à un malentendu, il faut patiemment donner à nos concitoyens trois précisions.

D'abord, comme toute moyenne, ces 15% s'accompagnent de profondes disparités: certaines productions se portent bien tandis que d'autres connaissent une crise profonde. Par exemple, le revenu des producteurs de vin sans appellation s'est effondré (-34%).

Ensuite, la hausse de 2006 vient après des années de stagnation ou de baisse: en 2005 le revenu agricole avait chuté de 13%. L'augmentation constatée l'an dernier fait donc figure de rattrapage.

Enfin, sans entrer dans le détail des disparités et des situations critiques, il faut se réjouir de voir récompensés les efforts de femmes et d'hommes qui entreprennent,  investissent et travaillent dur. Et les Français qui s'inquiètent des délocalisations affectant des pans entiers de notre économie doivent se féliciter des résultats d'un secteur dont l'activité se répartit sur l'ensemble de notre territoire.

C'est donc l'ensemble du pays qui doit souhaiter à son agriculture, pour 2007, le redressement des productions en crise, et pour le reste une année dans la droite ligne de la précédente.

03 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Spéculation urbaine

Protéger les terres agricoles proches des agglomérations de la spéculation urbaine: c'est ce que préconise l'Agence Européenne de l'Environnement. Dans un rapport intitulé "l'étalement urbain, la menace ignorée", elle constate que l'expansion des villes affecte plus du quart de la superficie de l'Europe et elle en dénonce les méfaits: augmentation de la circulation automobile, donc des émissions de CO2, inondations et pollution des eaux en raison des surfaces imperméabilisées par "l'artificialisation" des sols, etc.

Le paradoxe, c'est que cette artificialisation a été accélérée par des fonds européens finançant des infrastructures. L'Agence conseille d'y penser désormais lors de la répartition des fonds. Sinon, avertit-elle, il faut s'attendre à des des "conséquences environnementales majeures".

Que l'agriculture soit reconnue pour son rôle territorial et environnemental, ce n'est pas une surprise. Mais pourquoi cette prise de conscience officielle avait-elle été jusqu'à présent si discrète?

02 décembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)

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