En Inde, le gouvernement a autorisé la création de 83 nouvelles "zonzs économiques spéciales". Pour les investisseurs, cela permet de bénéficier d'une fiscalité incitative favorisant, notamment, le développement industriel. Pour les agriculteurs, cela signifie la disparition de dizaines, voire de centaines de milliers d'hectares à exploiter.
Dans le même temps, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) prédit une baisse des rendements agricoles en raison du réchauffement provoquant sécheresses et dégradation des sols.
Ajoutons que les besoins vont croître en fonction de l'augmentation de la population mondiale et que les terres agricoles qui subsisteront seront de plus en plus sollicitées pour des productions non alimentaires.
La juxtaposition de tous ces éléments à l'occasion de l'initiative indienne donne une équation à de multiples inconnues dont dépend l'avenir de la planète.
Celà met en évidence qu'il faut préserver par tous les moyens notre potentiel agronomique et cesser de considérer les terres agricoles comme une variable d'ajustement pour tous les projets industriels,routiers, environnementaux, etc. Les allemands consomment par habitant la moitié de terres agricoles pour le développement de leur industrie,leurs infrastuctures et leur habitat. Donc nous devrions être deux fois plus performants qu'eux!La terre arable est une richesse irremplaçable!
Rédigé par : Clément | 22 avril 2007 à 16:58